du 20 mars 2022
au 19 juin 2022.
Exposition du 20 mars au 19 juin 2022
Vernissage le samedi 19 mars à 18h, en présence d’artistes
Cette exposition conçue par le commissaire indépendant Wei-Yang Lee, réunit sept artistes dont les travaux s’inspirent de l’univers du jeu vidéo considéré comme un nouveau médium dont ils empruntent les codes formels et les techniques narratives.
INTENTION
Le projet réunit sept artistes, (seul, en duo ou en groupe) qui puisent leur inspiration dans l’univers du jeu vidéo.
Ils en explorent les potentialités, détournent l’outil de leurs usages premiers, en alternent les propriétés inhérentes et s’approprient diverses ressources informatiques et technologiques pour mettre en œuvre leur propos.
Leur démarche, entre évasion et invasion, interaction et combat, identité et aliénation, prend un sens politique en développant un discours critique et une réflexion sur les outils de représentation du monde.
Ils créent une poésie de l’électrique transformant le corps social en corps virtuel à la fois interconnecté, multiple et autonome, un espace mental de jeu augmenté.
Ainsi plusieurs axes sont abordés : le jeu vidéo comme objet de critique, comme miroir cassé du monde réel, comme découverte de nouvelles expériences à vivre grâce notamment aux avatars.
Petit journal des expositions "Je(u) augmenté" et "Images d’un monde numérisé" en téléchargement ci-dessous
LES ARTISTES
Larry Achiampong & David Blandy (EN), Danielle Brathwaite-Shirley (EN), Alan Butler (IR), Eva L’Hoest (BE), One Life Remains (FR), Sara Sadik (FR), Jacolby Satterwhite (USA)
FESTIVAL Les Printemps de Haute-Corrèze
Cette exposition est organisée dans le cadre du festival "Les Printemps de haute-Corrèze" dédié pour cette 19e édition au numérique.
Le festival est organisé du 14 avril au 21 mai sur le territoire.
Plus d’infos sur le blog
AUTOUR DE L’EXPOSITION
PASS Télérama les 19 et 20 mars 2022 : entrée gratuite pour 4 personnes grâce au Pass Télérama (contremarque à récupérer dans les numéros Télérama du mois de mars).
ATELIER ADO Mercredi 18 mai à 14h
Réalité diminuée, expériences augmentées : Lors de cet atelier, vous créerez des sténopés afin de réaliser des photographies argentiques. L’ expérimentation de divers procédés de prise de vue sera de mise afin de plonger dans un univers de fictions et d’espaces virtuels.
8-14 ans, 4€ (matériel fourni), sur réservation par mail ou au 05 55 95 23 30
du 20 mars 2022
au 19 mai 2022.
Exposition du 20 mars au 19 juin 2022
Vernissage samedi 19 mars à 18h, en présence d’artiste
Cette exposition s’organise en contre point de "Je(u) augmenté". Le commissaire du centre d’art, Jean-Paul Blanchet, réunit quatre artistes - Nicolas Darrot, Alain Josseau, Florent Lamouroux, Lucien Murat - dont les travaux de factures plus classiques se réfèrent plus ou moins directement aux pratiques et aux conséquences sociales qu’induit un univers imprégné par l’électronique.
INTENTION
Les travaux de ces artistes surlignent les distorsions entre réel et représentation qu’induisent les nouvelles technologies de l’image et de leur diffusion, directement ou par contamination des perceptions et des pratiques.
Nicolas Darrot créé des mécaniques insolites qui s’articulent pour faire naître de nouvelles créatures électroniques, entre science et robotique. Il offre ainsi avec ses robots anthropomorphes ou zoomorphes, à la manière d’un fabuliste, une vision poétique encore que d’une inquiétante étrangeté de ce monde saturé d’électronique, qui pourrait pour un peu, flirter avec les étoiles.
Les Å“uvres peintes ou les maquettes/installations d’Alain Josseau dévoilent comment s’opère la manipulation de l’information à partir d’images apparemment objectives, plus particulièrement celles produites par la virtualisation croissante du fonctionnement des armées et la conduite des actes de guerre. Alain Josseau nous incite ainsi à adopter une distance critique et active des images issues des médiums actuels.
En réaction à une certaine absurdité de notre monde, Florent Lamouroux pousse le bouchon de la parodie grotesque. Que ce soit par la performance, l’installation ou la photographie, il se joue des codes et des attentes pour interroger en profondeur, mais sur un mode apparemment léger, la question de l’altérité, de la rébellion et tant d’autres problématiques essentielles. Ainsi, ses hommes bleus, sortes de clones ou de zombis échelle1, sont les figures inquiétantes et absurdes, personnes disponibles et manipulables, d’un monde menacé d’uniformité.
Lucien Murat subvertit la technique traditionnelle de la tapisserie, empreinte d’une tradition médiévale puis domestique, par un imaginaire dont les références tutoient l’ultra violence des jeux vidéo, de la bande dessinée, des mangas japonais… Il assemble des canevas pour composer une toile de fond sur laquelle il peint des figures d’un tout autre registre, qui ne sont pas sans évoquer les guerriers suréquipés et les combats gratuits et absurdes des jeux vidéo. De là naissent des scènes improbables et un réjouissant chaos.
Petit journal d’exposition à consulter ici
FESTIVAL Les Printemps de Haute-Corrèze
Cette exposition est organisée dans le cadre du festival "Les Printemps de haute-Corrèze" dédié pour cette 19e édition au numérique.
Le festival est organisé du 14 avril au 21 mai sur le territoire.
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