du 17 mars 2019
au 16 juin 2019.
Du 17 mars au 16 juin 2019. Vernissage le 16 mars à 18h
L’EXPOSITION
Dans son rapport à l’animal, l’homme cherche à définir sa singularité, la nature de ce qui constitue le fond de son identité. Ces contacts multiples, parfois marqués par la promiscuité, sont à la fois inévitables et nécessaires.
Il ne peut ignorer, ni se passer de cette relation vitale.
De l’insecte au mammifère, en englobant les poissons et les oiseaux, du minuscule au gigantesque, du familier à l’exotique, l’animal interpelle l’humanité sur la place qu’elle imagine être la sienne dans le monde.
Cette exposition rassemble des artistes qui utilisent différents médiums et techniques tels que : la peinture, le dessin, la céramique, la sculpture, la photographie, la vidéo, mais aussi le moulage ou la taxidermie.
Elle est présentée dans le cadre de "PolyFaune" - 16e édition du festival Les Printemps de Haute-Corrèze, dédié cette année à la faune.
LES ARTISTES
Sylvie Auvray, Gilles Barbier, Pascal Bernier, Ghyslain Bertholon, Jean-Yves Brélivet, Anne Brenner, Stéphane Calais, Mircea Cantor, Julie Chaffort, Céline Cléron, Roland Cognet, Tristan Dassonville, Odonchimeg Davaadorj, Philippe Droguet, Wang Du, Philippe Fangeaux, Anne-Charlotte Finel, Jean-François Fourtou, Nancy Fouts, Charles Fréger, Gloria Friedmann, Aurélien Froment, Bertrand Gadenne, Sarah Garzoni, Christiane Geoffroy, Delphine Gigoux-Martin, Sébastien Gouju, Thomas Grünfeld, Eric Guglielmi, Victoria Klotz, Karen Knorr, Klara Kristalova, Ulrich Lamsfuss, Mïrka Lugosi, Olivier Metzger, Laurent Perbos, Peybak, Huang Yong Ping, Eric Poitevin, Chantal Raguet, Olivier Richon, Luiz Roque, Nicolas Rubinstein, Julien Salaud, Alain Séchas, Jari Silomäki, David Brian Smith, Ken Thaiday Snr, Dimitri Tsykalov, Régina Virserius, Marnie Weber, Virginie Yassef, Carmelo Zagari
INTENTION
Qu’est-ce qu’un animal ? La réponse à la question paraît simple : tout être vivant
qui n’appartient pas à l’espèce humaine. Cette définition courte laisse pourtant des
zones grises du coté du seuil où commence la vie et à l’autre bout où elle construit
une frontière entre les espèces supérieures, dont la réalité s’amenuise sous l’effet de découvertes révélant des porosités tant en ce qui concerne l’habileté, que l’émotion, l’intelligence ou encore du langage.
Les récentes polémiques sur la souffrance animale, amplifiant celles antérieures
portant sur l’usage des fourrures ou qualifiant de domination esclavagiste nos rapports aux animaux domestiques et plus encore familiers, montrent la fragilité et la complexité de notre position.
Les processus de civilisation visent en effet à construire un positionnement autonome par rapport à l’environnement qui réduit les risques dus à son instabilité et donc à l’égard des animaux quels qu’ils soient. Ils associent mise à distance, curiosité, appropriation carnivore, asservissement opportuniste ou sujétion affective.
La quête de l’exotisme et la recherche de la singularité par l’acquisition d’animaux
à priori non adaptés au climat sous nos latitudes et moins encore à la vie citadine
(pythons, caïmans et autres), confirment par leurs excès l’amplitude du processus.
Ces contacts multiples (plus adverses que complices), parfois marqués par la
promiscuité, sont à la fois inévitables et nécessaires. L’humanité ne peut ignorer, ni se passer de cette relation vitale.
De l’insecte au mammifère, en englobant les poissons, les oiseaux ou les insectes, du minuscule au gigantesque, du familier à l’exotique, du compagnon du foyer à l’adversaire potentiel, les références abondent. L’animal, selon une intensité commandée par sa nature, est la figure radicale de l’altérité.
Il interpelle l’humanité sur la place qu’elle imagine être la sienne dans le monde.
Car l’animal complice ou menaçant, soumis ou rebelle, échappe à celui qui l’observe
parce qu’il est porteur d’une irréductible étrangeté qui le maintient du coté du sauvage, voire du monstre. Une représentation latente qui handicape la familiarité domestique qu’on lui accorde. La bête reste tapie dans le corps du chien ou du chat.
Et c’est paradoxalement cette ambivalence essentielle qui inspire son appropriation sous la forme de la peluche tendre ou son exhibition caricaturale sous la forme du masque.
Dans le rapport à l’animal, l’homme cherche à définir sa singularité, la nature de ce qui constitue le fond de son identité. L’animal à cause de ses proximités multiples (physiques et comportementales), est à la fois l’illustration de l’écart qu’il ressent et la manifestation d’une continuité qui le raccroche au grand ensemble de la planète.
Dans une exposition les transcriptions métaphoriques et les dimensions projectives l’emportent. On retrouvera dans celle-ci les distorsions d’échelle selon la taille ou la force, l’expression inquiétante de la sauvagerie, la figure du monstre, les représentations fantasmées de la violence, de la menace et de la peur qui sont toujours l’expression d’une altérité incomprise ou d’une tentative de domination échouée.
Commissariat : Jean-Paul Blanchet & Caroline Bissière
Petit journal d’exposition en téléchargement ci-dessous
AUTOUR DE L’EXPOSITION
> Week-end Télérama :
Visite guidée gratuite à tous les porteurs du PASS Télérama délivré dans l’édition Télérama du 20 mars 2019 :
samedi 23 mars à 15h
dimanche 24 mars à 14h30
> Ateliers Jeune Public
Dans le cadre du festival « PolyFaune », vient créer ton caracal (petit félin d’Afrique) en carton / A partir de 6 ans / Payant
mardi 23 avril de 14h30 Ã 17h
mercredi 5 juin de 14h30 Ã 17h Plus d’infos
Photos : Aurélien Mole.
du 7 juillet 2019
au 13 octobre 2019.
Du 7 juillet au 13 octobre - vernissage le samedi 6 juillet à 18h
EXPOSITION ANNIVERSAIRE DES 40 ANS
Pour les 40 ans du centre d’art Caroline Bissière et Jean-Paul Blanchet ont pris l’option d’une exposition réunissant treize artistes avec lesquels des liens ont été créés au fil des années, les intégrants dans différents projets.
Cette exposition porte l’ADN de la programmation : le rapport Fiction/Réalité dans la pratique artistique.
Qu’est-ce que le réel ? Vaste sujet de réflexion. Nos modes d’appréhension ne sont jamais dépourvus d’intérêts ou d’émotions. Pour échanger ou transmettre, la réalité est toujours plus ou moins une fiction. Comme pour l’Histoire avec un grand « H », nous racontons pour enjamber les vides en extrapolant à partir des connaissances acquises, dans le respect des vérités, dans l’instant, moralement acceptable.
Dans ces conditions, la fiction est l’expression la plus sûre, une forme reçue comme légitime de description du réel. Ne dit-on pas que Zola ou Balzac sont les meilleurs descripteurs de la bourgeoisie ou des classes populaires, parce qu’ils nous restituent une épaisseur de vécu, qui ne transpire pas des archives. Parlons aussi de la science-fiction qui anticipe avec une certaine justesse le futur. Ces fictions expriment une réalité que les historiens et les sociologues questionnent.
Dans cet optique les arts plastiques sont bien placés. Ils ont illustré les mythes,
donné des visages aux dieux, raconté l’histoire et décrypté dans son essence la nature.
L’exposition rassemble l’univers de treize artistes avec lesquels le Centre d’art a cheminé au cours de ces quarante années. Leurs oeuvres, partant d’une certaine forme de réel, se développent entre illusion et fiction.
Crédit photo : ©Aurélien Mole
Petit journal de visite en téléchargement ci-dessous.
LES ARTISTES
Avec des propositions et création in-situ de Virginie Barré, Etienne Bossut, Lilian Bourgeat, Anne Brégeaut, Daniel Firman, Nicolas Guiet, Séverine Hubard, Martin Kasper, Jan Kopp, Claude Lévèque, Saverio Lucariello, Valérie Mréjen, Katharina Ziemke.
Visite guidée à 15h tous les mercredis jusqu’au 21 août inclus.
TIRAGE ANNIVERSAIRE
De nombreux artistes qui ont exposés au Centre d’art depuis sa création, se prêtent au jeu d’un tirage anniversaire, en offrant une œuvre.
Numérotées de 1 à 108 de façon aléatoire par un huissier, elles sont visibles sur cette page
Derrière chaque don se cache une œuvre.
Le participant choisit un numéro (parmi ceux encore disponibles). Pour 200 € versés au profit du Centre d’art contemporain, il reçoit une oeuvre. Possibilité de jouer plusieurs numéros.
Don déductible des impôts à hauteur de 66% pour les particuliers et 60% les entreprises
Participation sur place ou par mail via ce bon de souscription.
du 8 juillet 2019
au 20 août 2019.
RETROUVER L’ECONOMIE RADICALE DES GESTES SIMPLES - LE MOUVEMENT SUPPORTS / SURFACES ET SES PROCHES
Exposition du 21 mai au 20 août 2019 - TAM Tsinghua University – Art Museum à Pékin, Chine - Dans le cadre du Festival Croisements organisé par l’Institut Français.
CONTEXTE
Créé en 2006 dans le prolongement des Années croisées Chine-France, le festival sino-français Croisements est devenu le plus grand festival culturel étranger en Chine.
En 2019, sa 14ème édition reste fidèle à son inspiration originelle : encourager et développer la rencontre entre artistes et institutions culturelles de nos deux pays et leur permettre ainsi d’arpenter ensemble les chemins de la création. Croisements valorise tous les domaines de la culture : arts visuels, théâtre et danse, musique classique et contemporaine, cinéma et littérature.
C’est dans ce cadre que l’Institut Français de Chine a choisi de soutenir cette exposition conçue par le Centre d’art de Meymac, en favorisant ce partenariat avec le Tsinghua Art Museum de Pékin, institution culturelle située au coeur du premier campus universitaire de Chine reconnue pour l’excellence de son enseignement.
EXPOSITION
L’exposition s’intéresse aux artistes qui se sont réunis sous le label Supports/Supports et à leurs proches. La période retenue couvre une dizaine d’années, entre 1966 et 1975. La radicalité, la frugalité et l’engagement de ces artistes souvent unis par l’amitié et l’enracinement géographique trouvent aujourd’hui un regard et un intérêt renouvelé de la part du public international.
C’est la première fois que ce mouvement majeur de l’histoire de l’art contemporaine française est présentée en Chine de façon exhaustive.
L’exposition réunit près de 90 oeuvres. La scénographie témoigne à la fois de l’indépendance d’esprit de ce groupe d’artistes et des récurrences dans leurs pratiques et leurs modes d’installation.
ARTISTES
Avec les oeuvres de André-Pierre Arnal, Vincent Bioulès, Louis Cane, Marc Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Toni Grand, Bernard Pagès, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour, André Valensi, Claude Viallat.
Et : Pierre Buraglio, Christian Jaccard et Jean-Michel Meurice
Dossier de presse en téléchargement ci-dessous
du 25 octobre 2019
au 12 janvier 2020.
ARTISTES :
; KOSELLEK Vincent
; MAGNIN-FEYSOT Maëlle
; VIEULES Marianne
; MEIGNANT Etienne
; QUEISSNER Nina
; LIAO Lihong
; SALBAN-CREMA Julien
; SAGLIER Coline
; LABEAUME Lény
; SOUNALET Amélie
Exposition du 27 octobre 2019 au 12 janvier 2019.
Vernissage samedi 26 octobre à 18h
Cette exposition présente le travail d’une sélection de jeunes diplômés des écoles d’art de Bourges, Clermont-Ferrand, Limoges et pour la première année Angoulême/Poitiers.
Avec : Vincent Kosellek, Lihong Liao, Lény Labeaume, Maëlle Magnin-Feysot, Etienne Meignant, Nina Queissner, Coline Saglier, Julien Salban-Créma, Amélie Sounalet, Marianne Vieulès.
UN PROGRAMME PROSPECTIF
Première est un programme prospectif porté par le centre d’art contemporain de Meymac avec une sélection de diplômés d’écoles d’art partenaires, à qui il est proposé une exposition, un catalogue et l’écriture d’un texte critique.
Le principe de l’exposition est simple. Le centre d’art constitue, chaque année un jury différent, composé de personnalités du monde de l’art (critiques d’art, commissaires, artistes, directeurs de centres d’art…), qui se rend dans les écoles partenaires à la rencontre des diplômés de dernière année.
À la suite de la sélection, les artistes participent activement au montage de leur exposition, accompagnés par l’équipe du centre d’art. Pour les artistes retenus, cette "première" exposition est une façon de confronter leur travail au regard de divers professionnels de l’art et d’affirmer leurs recherches artistiques.
LES ARTISTES / LES ECOLES PARTENAIRES
Vincent Kosellek, Maëlle Magnin-Feysot, Marianne Vieulès issus de l’École Européenne Supérieure de l’Image Angoulême/Poitiers,
Etienne Meignant, Nina Queissner, Lihong Liao issus de l’École Nationale Supérieure d’art de Bourges,
Coline Saglier, Lény Labeaume, Amélie Sounalet issus de l’École Supérieure d’art de Clermont-Métropole,
Julien Salban-Créma issu de l’École Nationale Supérieure d’art de Limoges.
LE JURY 2019
Aurore Claverie est directrice artistique à La Métive, résidence internationale de création pluridisciplinaire située à Moutier d’Ahun dans la Creuse.
Céline Cléron est artiste. Le centre d’art de Meymac a présenté son travail à plusieurs reprises. Elle est représentée par la galerie Claudine Papillon, Paris.
Camille Chenais est responsable des expositions et des résidences à la Villa Vassilieff à Paris.
du 25 octobre 2019
au 12 janvier 2020.
Exposition de Chamalot-Résidence d’artistes au centre d’art - du 27 octobre 2019 au 12 janvier 2020
Vernissage samedi 26 octobre à 18h, en présence des artistes
Cette exposition présente le travail des artistes en résidence pendant l’été 2019 à Chamalot-Résidence d’artistes : Oscar Malessene, Emilie Picard et le duo We Are The Painters, composé de Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte.
LES ARTISTES
Oscar Malessene est né en 1981. Il vit et travaille à Paris.
« Le préalable d’une peinture d’Oscar Malessène est un dessin au crayon, une méditation géométrique dont les conclusions font l’objet d’un relevé millimétré.
Ses compositions se présentent comme les aplats de couleur qui composent une peinture abstraite, géométrique. Les couleurs sont choisies, élaborées avec soin, chaque ton est préparé, arrangé, cuisiné avec la minutie fébrile d’un alchimiste sur le point de voir ses recherches aboutir et la lumière révélée.
La réalisation est fine, irréprochable, libre d’index comme de tout signe
expressionniste. (...) chaque peinture dont il est l’auteur est simultanément
Jekyll et Hyde : le cas une étrangeté redoublée. » Sylvain Sorgato, 2018
Emilie Picard est née en 1984. Il vit et travaille à Strasbourg.
« Émilie Picard, a délaissé la « logique plastique » de la figure humaine, présente
dans ses premières oeuvres, pour construire des images mentales, déroulant
des arrières-mondes et des entropies à l’oeuvre comme pour signifier que toute
histoire, fût-ce celle de l’art, est une expérience de finitude et de passage. (...)
Elle recompose des univers proches de la mise en scène de théâtre en y intégrant
des architectures factices, précaires, maquettes illusoires faites de cartons, de
brindilles, de déchets. (...) Dans ses toiles, « ce qui reste de l’être humain » est
abordé par une dynamique constituante comme avatar, reliquat, masque tombé ou
marionnette. » Michel Loetscher, 2018
We Are The Painters est un duo d’artistes formé en 2004 par Nicolas Beaumelle et Aurélien Porte. Les artistes vivent et travaillent à Paris.
« Sous ce nom revendicatif, ils mènent une recherche artistique centrée, comme leur nom l’indique, sur la peinture. Ils la pratiquent dans la nature, dans des formats de toiles démesurés, en volume avec des chaises comme support, sur des personnages activés dans le cadre de performance…, mais aussi de façon plus traditionnelle sur châssis avec des portraits de femmes et des paysages.
Ces différentes oeuvres prennent place dans une narration plus vaste qu’ils construisent au fur et à mesure de leurs expositions, devenant les éléments d’un puzzle plus global qui prendra dans un futur indéterminé la forme d’un film nommé "Paint for Ulma". » Anne Langrois, 2018
LA RESIDENCE
Chamalot-Résidence d’artistes est un lieu de création en Haute-Corrèze consacré essentiellement à la peinture.
Il est animé par une association créée en 2006 qui s’est donnée pour vocation de favoriser les échanges en organisant des actions dans le domaine artistique, notamment par l’accueil d’artistes en résidence, généralement en binôme.
Le temps de résidence peut varier d’un mois à plus, en fonction du projet des artistes.
Les artistes peuvent ainsi se libérer des contingences de la vie quotidienne. Un grand atelier est mis à leur disposition (ainsi qu’un logement), leur permettant d’explorer d’autres formats (pas toujours évident quand les artistes travaillent dans des ateliers de petites tailles -10 m2 pour certains). Egalement au programme de ce mois de travail, visites d’expositions et de lieux d’art contemporain en Limousin, découverte du patrimoine local, balade dans la nature, rencontres avec des professionnels, des collectionneurs et des journalistes.
Plus d’infos
du 25 octobre 2019
au 12 janvier 2020.
ARTISTES :
; LOPES SILVA Nuno
Exposition du 27 octobre 2019 au 12 janvier 2020.
Vernissage samedi 26 octobre à 18h en présence de l’artiste.
Nuno Lopes Silva est né en 1978 à Viseu, Portugal. Il vit et travaille depuis 2005 en France, entre Lyon et Les Arques.
INTENTION
Etre d’ici et d’ailleurs
L’émotion est le moteur principal du travail de Nuno Lopes Silva. Tentative de capter et de conserver par le dessin et la couleur le bonheur ou la douleur, le climat d’un endroit, l’ambiance d’une rencontre. Ses tableaux quand bien même ils se rattachent à des temps de sa vie, ne sont pas cependant les pages d’un journal. Leur matériau est le souvenir, nourri d’affects comme tous les souvenirs. Mais leur composition mêle à la manière de la condensation des images dans le rêve, des éléments provenant de divers temps, de diverses sources, y compris des formes graphiques récurrentes qui signent la présence de l’artiste.
Dans ces condensés, le dessin fixe solidement la trame spatiale supportant la couleur. Nuno Lopes Silva est d’abord un dessinateur. Sur la surface de la toile ou de la feuille, les formes s’emboitent comme dans la vie, à la manière d’un puzzle, sans hiérarchie, dans un rapport spatial proche des procédés du collage. Dans les travaux les plus anciens, ces formes flottent comme en apesanteur. Dans les travaux les plus récents, nettement architecturés, l’absence de perspective (remplacée par un étagement de plans) n’abolit pas la profondeur scénique de l’image. Celle-ci est produite par l’aménagement d’une ouverture centrée (porte ou fenêtre) créant métaphoriquement comme dans la peinture du XVe siècle, une circulation entre le dedans et le dehors, une traversée du regard et du sens, qui souligne la fragile évocation de ses assises.
En réalité la véracité du sujet est pour Nuno Lopes Silva, au-delà de son amorce émotionnelle, moins importante que le plaisir qu’il a d’en faire une image, de transcrire plastiquement une sensation, son ressenti et par ce biais construire son univers, un espace mental et sensible constitutif de son rapport au monde. Un espace ouvert à l’autre pour peu que celui-ci y trouve des similitudes avec le sien propre ou un stimulant à son imaginaire.
La couleur est saturée, chaude. Bleu profond, rouge, orange et vert dominent. Elle est posée au feutre trait à trait, ligne par ligne comme si l’artiste voulait donner à voir la durée de sa construction ou peinte à l’acrylique en couches qui se superposent en formant des strates comme dans la vie. Plusieurs tableaux coloriés au feutre et repris en peinture, en inversant parfois les formes comme pourrait le faire un miroir, produisent au sein de l’exposition, par cette confrontation et cette distorsion, une curieuse mise en abîme. Elle ménage ainsi un entre-deux fluide, renvoyant implicitement à la double culture de Nuno Lopes Silva et à ce statut hybride qu’il revendique, d’être d’ici et d’ailleurs.
Jean-Paul Blanchet, 2019.
Crédit photos vues de l’exposition : Aurélien Mole
du 25 octobre 2019
au 12 janvier 2020.
Exposition du 27 octobre 2019 au 12 janvier 2020.
Vernissage samedi 26 octobre à 18h en présence de l’artiste.
Le Centre d’art a découvert le travail de Gabriel Garcia au printemps 2018 lors de ses recherches pour l’exposition « Variations portugaises ».
L’envie a été de lui proposer de réaliser le Calendrier de l’Avent 2019 et cette exposition regroupant des oeuvres ayant servies de support à la réalisation du Calendrier (visible sur la façade du 1er décembre 2019 au 6 janvier 2020). Plus d’infos et visuels
Gabriel Garcia est né en 1977 sur l’île de Pico, Les Açores, Portugal. Un morceau de terre au milieu de l’Océan. De cette expérience, il en retire l’envie d’un ailleurs, d’un voyage au delà d’une ligne imaginaire, comme une fuite attendue et naturelle, une migration. Il vit et travaille à Lisbonne.
La peinture de Gabriel Garcia à la fois réaliste et symboliste, est parfois proche de l’illustration et de la bande dessinée.
« ll y a dans l’ensemble de sa production une tension particulière. Chaque peinture est le résultat d’un jeu presque théâtral. Comme si ses personnages vivent dans un conflit intérieur perpétuel : entre révolte et soumission, entre résignation et révolte imminente. (...)
Les travaux de l’artiste présentent les fragments d’une histoire qui ne se dévoile pas, comme s’il se laissait emporter par les images et les récits qui explosent de ses rêves. » Miguel Matos, 2015
Plus d’infos sur le projet du Calendrier de l’Avent 2019, ci-dessous
Crédit vues d’exposition : Aurélien Mole
du 1er décembre 2019
au 6 janvier 2020.
ARTISTES :
; GARCIA Gabriel
Calendrier sur la façade du centre d’art, visible du 1er décembre 2019 au 6 janvier 2020. Eclairé de 17h à minuit.
Vernissage samedi 7 décembre à 18h.
Depuis 2005, le Centre d’art participe à l’effervescence qui précède les fêtes de
fin d’année en proposant à un artiste d’envergure internationale de transformer l’une des façades du bâtiment en un Calendrier de l’Avent monumental.
Tout comme l’enfant qui chaque jour du 1er au 24 décembre ouvre la case pour en déguster le chocolat et ritualiser son impatience, les donateurs, les meymacois et très largement le public, sont invités chaque soir à découvrir un nouveau sujet,
lorsque l’une des fenêtres de l’abbaye s’illumine.
_Visible en journée, le calendrier est éclairé de 17h à minuit.
Le Centre d’art décide de confier la réalisation du Calendrier de l’Avent 2019 à Gabriel Garcia, qui imagine ainsi une proposition sur un thème d’actualité :les migrations.
Gabriel Garcia est né en 1977 sur l’île de Pico, Les Açores, Portugal. Il vit et travaille à Lisbonne.
Les huiles sur papier ayant servies de base pour ce projet, sont présentées dans l’abbaye au sein de l’exposition La Dérive (voir plus bas)
PROJET 2019
En s’inspirant de la phrase « il n’y a pas de maison s’il n’y a nulle part où aller », tirée du documentaire Human Flow de l’artiste Ai WeiWei, Gabriel Garcia propose un calendrier 2019 sur le thème des migrations, non pas comme un
cliché, mais parce qu’il est pertinent à l’heure actuelle.
De sa propre expérience - né sur une île, morceau de terre au milieu de l’océan - Gabriel Garcia en retire l’envie d’ailleurs, l’envie d’un voyage au delà d’une ligne imaginaire, une fuite attendue et naturelle.
Avec cette proposition pour le calendrier 2019, il pousse le spectateur à prendre conscience qu’il est temps et surtout nécessaire d’agir, car la planète à ses limites.
Sa peinture, réaliste et symboliste, nous invite à nous poser les bonnes questions.
Que pouvons-nous faire pour apporter notre pierre à l’édifice ? Est-ce que la solidarité pourrait nous empêcher de dériver ?
Tel est le fil rouge de ses nombreuses réflexions.
Ainsi du 1er au 25 décembre, les 26 fenêtres de l’abbaye sont habillées d’images et éclairées de 17h à minuit, et ce jusqu’au 31 décembre.
REALISATION
Les huiles sur papier originelles sont photographiées et imprimées sur bâche à la dimension des fenêtres, toutes différentes allant jusqu’à 1,25 m de large sur 2,30 m de haut. Elles sont ensuite rétro-éclairées. Une fenêtre par soir s’allume.
Ce projet exceptionnel est réalisé grâce à une souscription publique ouverte à tous : particuliers, entreprises, institutionnels etc...
Chaque don équivaut à un « morceau de fenêtre ». Ainsi 25€ donnés correspondent à 1/10e de fenêtre, 50€ correspondent à 1/5e, 125€ à une demi fenêtre et 250€ à une fenêtre complète.
Une participation d’un montant libre est également possible. Chaque jour le donateur reçoit par mail, l’image du jour.
Plus d’infos ICI
DONATEURS
Les associations, institutions et entreprises :
AIMU - Imprimerie du Musée, Ussel ; Département de la Corrèze (service communication), Tulle ; Hôtel-Restaurant Le Limousin, Meymac ;Pharmacie Biofficinal - Guillaume Riqué, Meymac ; Plomberie Philippe Dumas, Maussac
Les particuliers :
Anne-Marie et Pierre Aubessard, Meymac ; Jean-Pierre Barbet, Boulogne-sur-Mer ; Laurence et Pascal Barrier, Meymac ; Gisèle Bazetoux, Meymac ; Monique Bellegy, Limoges ; Philomène Benazech, Meymac ; Françoise Béziat, Ussel ; Laure Bissière, Paris ; Christian Blanchet, Vaires-sur-Marne ; Sophie et Pierre Bonnelie, Meymac ; Josiane et Michel Bredeche, Saint Doulchard ; Michèle Brégeon, Meymac ; Jean-François Brégeon, Paris ; Philippe Brugère, Meymac ; Bernadette Chatenet Dejean de la Batie, Niort ; Marie-Hélène Chauquet, Meymac ; Danièle et Jean Chauvey, Brive-la-Gaillarde ; Pierre Chiesa, Ivry-sur-Seine ; Christine Clément, Paris ; Monique Couegnas, Vicq-sur-Breuilh ; Joëlle Crouzette-Clément, Paris ; Michel Dagot, Toulouse ; Danièle Dardaillon, Brive-la-Gaillarde ; Martine Denis, Taverny ; Nathalie et Gilles Despeyroux, Egletons ; Marie-Christine et Bruno Dupuy-Robinet, Limoges ; Daniel Durieux, Meymac ; Elisabeth Dravet, Margerides ; Michèle Escurat, Ussel ; Renaud Espert, Foulayronnes ; Jean-Marie Fabre, Paris ; Monique et Noël Faintrenie, Davignac ; Marie-Line Farges, Chaveroche ; Caroline Gallot, Sérandon ; Philippe Geffré, Paris ; Chantal et Bernard Godet, Meymac ; Madeleine Gouellain, Meymac ; Catherine Gourdy, Brive-la-Gaillarde ; Jean-Christophe Grossetête, Valiergues ; Thérèse et Michel Haudrechy, Plaisir ; Myette Hébrant Marouby, Fontenay-aux-Roses ; Martine Jean, Meymac ; Françoise Lamouroux, Soturac ; Marie-Claude Léger, Asnières-sur-Seine ; Dominique et François Liébert, Meymac ; Catherine Martin-Douat, Meymac ; Huguette Mavier, Meymac ; Marc Mazaleyrat, Meymac ; Colette et Jacques Mazières, Brive-la-Gaillarde ; Claire et Paul Meyrignac, Brive-la-Gaillarde ; Marie-Clarie Mitout, Tassin-la-Demi-Lune ; Marinette Moll, Albignac ; Marie-Jeanne et Gervais Parel, Meymac ; Evelyne et Marcel Parinaud, Thiais ; Marie-Françoise et Michel Petit, Garches ; Serge Pouxviel Valetas, Darnets ; Catherine Raymond, Clermont-Ferrand ; Françoise et Claude Roucard, Cavagnac ; Lionel Rousset, Meymac ; Anne-Marie Salinié et Philippe Evrard, Gaillan-en-Médoc ; Maryse et Jean-Pierre Saugeras, Meymac ; Marie-Françoise Signoret, Meymac ; Martine Ternon, Meymac ; Eric Texier, Vaïssac ; Véronique et Bernard Valade, Liginiac ; Odile Valette, Limoges ; Geneviève et André Vergne, Paris ; Sylvia et Philippe Vergne, Porto ; Bernadette Viallard, Thiers ; Jacques Viennois, Guéret