L’installation, la photographie, la vidéo et ses avatars numériques sont autant de miroirs qui permettent à l’artiste d’exacerber les dimensions réflexives de l’art. La distance réduite entre l’oeuvre et le spectateur conduit ce dernier à quitter ses positions contemplatives et l’implique dans la recherche des écarts.
L’autoreprésentation de l’artiste, l’utilisation de son intimité et de sa transparence débouchent sur le constat du singulier et de l’irréductibilité à l’autre. En révélant les limites de la contemplation narcissique ou de l’observation intriguée de l’autre,
l’oeuvre peut alors prendre la forme d’une invitation au jeu de la discussion, de la négociation et de la lutte.